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La Rochelle

Château d'eau de La Rochelle - Bâtiment

Les travaux d’entretien sur le château d’eau confiés par la mairie de la Rochelle à la société Action Altitude comportaient plusieurs volets :

  • reprise d'étanchéité du dôme,
  • entretien des chéneaux et des descentes d’eau,
  • purge des éclats de béton sur l'ensemble du château d'eau hormis le dessous de la cuve.

Pour la reprise d’étanchéité, la première opération consistait à démousser le dôme avec un produit adapté afin de prévenir le retour prématuré des mousses. Le dôme ainsi nettoyé, son inspection pouvait commencer. Toutes les fissures détectées ont été traitées par la pose d’un pansement avec des bandes bitumeuses.

Les chéneaux ont été lessivés au balai brosse. Un nettoyage haute pression n’était pas envisageable sur une surface avec une protection hydrofuge, elle aurait été détériorée par la pression du jet d’eau. Les descentes d’eau ont été débouchées afin de permettre l’écoulement des eaux de pluie.

La partie la plus importante de ce chantier consistait à inspecter toute la structure de la cuve et des piliers (à l’exception de la sous-face de la cuve) afin de purger et de réparer les éclats de béton.

Si la technique de purge, de passivation des fers et de reprise des éclats de béton avec un mortier de réparation est identique sur un château d’eau que sur un mur d’immeuble, l’accès à certaines parties de cette structure aux formes particulières nécessite l’usage de techniques communément appelées « travaux acrobatiques ».

En effet, certaines parties de la cuve et les piliers de soutènement sont en retrait par rapport au dôme où sont fixées les cordes de descente et de sécurité.

Pour atteindre les piliers, les cordistes se « balancent » pour s’approcher des piliers et pouvoir les ceinturer en lançant une longe. C’est de cette manière qu’ils peuvent s’ancrer en entourant cette longe autour d’un pilier. Cette longe a pour objectif de fixer le long du pilier la corde de sécurité et la corde de maintien au poste de travail. Alors, le travail plus traditionnel peut continuer. Avec cette manœuvre les mots « travaux acrobatiques » prennent tout leur sens.

Dans le cas présent, il n’est pas prévu de sonder le dessous de la cuve. Pour évoluer sous une structure verticale en béton, les techniques utilisées sont directement issues des technique utilisées et mise au point par les alpinistes. A partir d’un point d’ancrage réputé irréprochable (en l’occurrence une corde fixée autour d’un pilier), une ligne de vie est ancrée sous la structure à traiter par des chevilles. Cette technique est détaillée au paragraphe « Réfection de la casquette du stade de football à Cholet ».